vendredi 1 avril 2011

Chantal Perrichon présidente de la Ligue contre la violence routière

Chantal Perrichon présidente de la Ligue contre la violence routière
Interview de Chantal Perrichon présidente de la Ligue contre la violence routière
"les hommes sont sur terre pour réfléchir et améliorer leur condition"



C'est ce qu'aurait déclaré Chantal Perrichon, salaire d' ingénieur au CNRS (page 5), dans une interview. Bel énoncé de l'étoffe dont nous sommes faits, auquel j'adhère forcément. Mais c'est seulement sur ce propos que je peux le faire, car le reste des propos de Mme Perrichon heurte mon oreille citoyenne. Mais justement me direz-vous, Mme Perrichon lutte pour que les citoyens soient protégés de la violence routière. C'est un combat citoyen que le sien. De prime abord sans doute, et il est vrai qu'il peut paraître déplacé de s'en prendre à elle, y compris au titre symbolique de toutes ses lois liberticides qui n'améliorent en rien notre sécurité, mais risquent de produire plus de précarité et de comportements malsains. Je n'ai qu'un mot d'ordre en termes de pédagogie : Eduquer et non contraindre.
Bien sûr, dans les cas extrêmes il faut sévir, ne fut-ce que pour rester cohérent et donc crédible ; mais en dernier ressort. Mais je m'expliquerai sur ce sujet au fil des articles. En attendant, je m'intéresse à Chantal Perrichon, son profil, ses intentions et son association (créée par Geneviève Jurgensen en 1983).

Sans que l'on sache vraiment quoi, il semble que quelque chose ait marqué Chantal Perrichon. Un quelque chose lié à la route? C'est probable, et puis sans vouloir lui manquer de respect, on s'en fout. Là n'est pas le propos. Le propos ce sont les diatribes verbales de cette femme, vomissements qu'elle s'autorise avec ravissement dès que quelqu'un lui tend un micro. Et là, on découvre une espèce de Robespierre assoiffée de répression et qui souhaite que sa vision du monde devienne notre monde. Un peu comme ces naufragés piégés dans un accélérateur de particules et qui passent d'un univers personnel à un autre dans le roman de Philip K.Dick : L'oeil dans le ciel. Nous sommes coincés dans le monde de Chantal Perrichon depuis 2002.

Je suis motard depuis presque 20 ans. J'ai eu un accident, un impact avec un piéton qui traversait derrière un camion sans regarder. Passage au tribunal avec un résultat positif pour moi, puisque je n'ai été reconnu d'aucun manquement et j'ai même gagné des indemnités. Tout cela à Marseille, ville où les motards sont pourtant présumés coupables jusqu'à preuve du contraire... A peine posé la dernière béquille et je remontais sur une moto encore plus grosse. C'est un virus, une passion. Mais le bruit de l'impact de cet accident qui m'a tout de même laissé quelques cicatrices me reste dans l'oreille. Il m'a surtout fait réfléchir à la route, au comportement des autres, le mien, mes moyens pour protéger ma vie (sans mettre de côté ma passion) et surtout aux conneries que l'on nous balance sur la voiture, la moto, l'écologie, la sécurité routière... Je travaille avec des jeunes et je mesure souvent à quel point les messages de prévention sont inutiles car ils ne touchent pas leur cible. Et si les statistiques de mortalité et d'accidents reculent ce n'est pas aux radars qu'on le doit, mais principalement aux progrès techniques. La preuve en est que toutes les courbes (accidents, morts et blessés) diminuent régulièrement depuis 25 ans alors que l'indice de circulation a quasiment doublé. Le nombre d'accidents a été divisé par trois, le nombre de blessés graves par deux, le nombre de blessés légers par plus de trois, et le nombre d'accidents mortels par plus de deux ! Concernant la moto et les deux roues en général, j'y reviendrai plus tard.

Malgré ses bons résultats Chantal Perrichon ne cesse d'être nauséeuse... Elle continue donc à vomir très souvent sur tous les médias qui lui laissent la porte ouverte (c'est une experte en communication qui sait se placer): sur France Info, récemment, elle déclamait sans rire qu' "il faut arrêter de parler éducation (...) ce n'est pas ce qui permettra de sauver des vies". Quant à l'UMP et Sarkozy qui ne sont pas les derniers à légiférer pour un oui ou pour un non, et à qui on doit le fleurissement de nombreux radars sur nos routes, ce n'est que le parti de l'insécurité routière. Robespierre on vous dit. Aucun discernement, aucune écoute de ceux qui étudient les statistiques, qu'ils soient bénévoles (la FFMC) ou spécialistes (Observatoire national interministériel de sécurité routière). Cet observatoire présente des statistiques intéressantes qui prouvent que les français roulent de moins en moins vite. Il peut arriver quelques légères remontées mais ramenées sur le long terme, la baisse est sensible. Chez les motards également, même si ces derniers roulent plus vite que la moyenne des caisseux. Mais ça s'explique... On y reviendra.

Oui Mme Perrichon, les hommes sont sur Terre pour réfléchir et améliorer leur condition. Ce blog sans prétention pour tenter de réfléchir et surtout de démontrer que votre vision totalitaire de la société n'est qu'une aberration née d'un cerveau névrosé et que vous n'êtes qu'un pantin que d'autres manipulent pour divertir le peuple et satisfaire les populistes de tous bords, quand d'autres problèmes plus pressants restent sans solution. On en reparlera également...

1 commentaire:

  1. il n'y a pas que les voitures qui tuent ,bien plus dangereux est le suicide; par contre aucune sanction ,donc c'est une histoire bizness et de vache a lait

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